La journée avait été merveilleuse, le soleil lui même était de la partie, ce qui était d’autant plus appréciable un 2 avril.

J’étais heureuse, et cependant quand j’ai quitté mes parents et me suis retrouvée seule avec Georges mon mari, je me suis mise à pleurer (jusqu’à Toulouse). Toute sa gentillesse n’arrivait pas à me consoler.

Casteljoli (Montréjeau)

Je venais de vivre 17 ans de bonheur auprès de parents aussi bons l’un que l’autre, auprès d’un frère chéri et de mes deux sœurs biens aimées, choyée par tous.

Dix sept ans de bonheur dans une maison où chaque coin me parlait, écho de nos rires d’enfants, témoin de nos chagrins, reflet de nos joies.

« Objets inanimés avez vous donc une âme… ». Oui, bien sûr, et l’âme de la maison vibre en moi aujourd’hui, comme hier.

Je remercie le ciel du bonheur qu’il me donne en me permettant de garder Casteljoli en dépit de toutes les difficultés.

Je remercie mes enfants d’avoir accepté – pour les uns une lourde charge – pour les autres des conditions de partage peu avantageuses.

Les souvenirs de mon enfance sont du bonheur avant tout créé par l’amour nous unissant tous.

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